Par Benjamin Ntouo-Ngouoni

Les gens sont branchés sur Internet à longueur de journée pour ne pas manquer un bout d’information. Celle-ci est à portée de main et dynamise la vie démocratique. Les nouveaux médias se présentent comme de véritables canaux d’information. À ce titre, la rapidité dans la transmission des nouvelles est, pour ceux-ci, d’une importance capitale.6

À présent, tout le monde veut tout savoir sur tout. L’accès à l’information devient pour ces derniers un désir profond et un besoin irrépressible grâce aux nouveaux médias.

En effet, les nouveaux médias attirent de plus en plus la faveur populaire. Avec la venue de l’Internet, les Québécois ont tendance à lire leur journal en ligne, à écouter la radio en continu en ligne, sur un téléphone intelligent ou sur une tablette. Cette nouvelle façon de consommer l’information force les médias traditionnels à composer avec le numérique.

Le monde change sans cesse autour de nous, il change vite. C’est la raison pour laquelle les Québécois veulent suivre cette évolution de près en restant connectés, sinon beaucoup de choses vont les échapper. Ils veulent être au courant de tout ce qui se passe et saisir l’actualité à bras-le-corps. Grace à la technologie, l’information est accessible, il suffit d’avoir une connexion Internet chez soi, un ordinateur, une tablette et un téléphone intelligent pour être informé de ce qui se passe ici et ailleurs.

L’information se consomme de plus en plus en ligne. Ce changement d’habitude résulte par un effet générationnel. Les réseaux sociaux et les sources d’information contribuent largement à cette tendance du numérique en jouant un rôle non négligeable. Cependant, la fiabilité et la crédibilité des informations en ligne sont faibles à cause du manque de temps pour vérifier ses sources.

Dès lors, les médias traditionnels agissent dans le droit-fil de la philosophie des entreprises de presse diffusant leur contenu journalistique sur Internet. Le Web et l’Internet deviennent des outils incontournables pour les journalistes. Ils s’en servent pour diverses raisons notamment s’informer et informer le public.

L’engouement du public vers les nouveaux médias s’explique par la satisfaction du besoin légitime lié à l’information. Il veut être au fait de l’actualité instantanément et rapidement par un clic ou en allant sur le site Internet des différents médias québécois, canadiens ou internationaux.

Du matin au soir, les gens se branchent sur Internet pendant des heures en quête des informations de toutes sortes. Certes, ils sont informés en temps réel mais ils subissent les effets pervers des nouveaux médiats qui déroulent le fil de l’actualité dans un rythme effréné. Au gré des événements, les nouveaux médias ne tarissent pas de flashs d’information pour informer le public et le tenir en haleine dans une certaine mesure.

À force d’être constamment branché et de suivre l’actualité en continu de près, on arrive à une saturation qui nous empêche de s’occuper de l’essentiel ou de la mécanique. Il faut savoir doser sa consommation informative et parvenir à tirer au clair un certain nombre d’informations jugées intéressantes, sans plus.

De nos jours, presque tous les médias traditionnels sont à l’ère du numérique. On peut trouver l’intégralité ou la partie d’un article sur Internet à partir de sa tablette ou de son téléphone intelligent. Ça devient un réflexe automatique pour bon nombre de gens de recourir aux nouveaux médias.

Les entreprises de presse ne lésinent pas sur les moyens financiers pour investir dans ce mode de diffusion de nouvelles ou d’informations. Le virage numérique de «La Presse» est une première en ce sens qu’on peut s’informer, lire et savoir beaucoup de choses sur le bout du doigt.

Les nouveaux médias deviennent, d’ores et déjà, un outil informatif et éducatif d’une puissance extraordinaire. Quantités d’articles originaux sont publiés en ligne par des journalistes aux perspectives insoupçonnées qu’offre l’actualité quotidienne.

Mais il faut faire attention à tout ce qui est publié sur Internet en matière d’information. Il peut y avoir des informations sujettes à caution. Il appartient, donc, à chaque personne de faire preuve de discernement et d’esprit critique pour démêler le vrai du faux.

Il est donc clair qu’un journal imprimé, télé ou radio à large diffusion qui entend informer la population doit aussi exploiter largement le numérique. Les nouveaux médias font désormais partie de notre quotidien. Même s’il y a péril en la demeure pour l’avenir des journalistes à cause de l’irrésistible effet du numérique, les nouveaux médias sont un excellent vecteur de l’information gratuite.

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