Photoreportage d’Héloïse Nouet
Mercredi 16 février, des dizaines de personnes se sont rassemblées devant les marches du pavillon Roger-Gaudry, à l’Université de Montréal. Étudiant.e.s, profs, employé.e.s ont répondu à l’appel lancé par le collectif Écothèque un « regroupement étudiant universitaire militant pour la justice climatique ». Le but: se mobiliser contre les investissements de l’université dans les énergies fossiles.
Vers 16h15, les membres de l’Écothèque se sont installés sur les marches du pavillon et ont pris la parole. Le groupe a appelé l’université à mettre fin à ses investissements notamment pétroliers. Depuis le 31 janvier, le collectif mène une campagne afin de presser ce désinvestissement. Des affiches ont été collées partout sur le campus et une pétition, déjà signée par plus de 4000 personnes, a été mise en ligne.
Plusieurs slogans ont été inscrits à la craie devant les marches. Un moyen pour tous les participants au rassemblement de laisser une trace de leur passage pour exprimer leur indignation.
Quelques bidons de gouache ont été déversés par le collectif sur les marches du pavillon. Cette gouache symbolise le pétrole, l’une des principales énergies fossiles avec le charbon et le gaz. La gouache a été nettoyée à la fin du rassemblement.
La SPVM ainsi qu’une patrouille de la Sûreté de l’Université de Montréal étaient sur les lieux. Cette présence a seulement permis d’assurer le bon déroulement de la manifestation. Les accès en voiture au pavillon ont été barrés.
Le rassemblement s’est déroulé dans le calme pendant environ une demi-heure. Les manifestants ont appelé Daniel Jutras, recteur de l’université, à faire avancer la procédure de désinvestissement dans les énergies fossiles. Plusieurs dénoncent également la censure opérée par l’université à l’égard du collectif. Plusieurs affiches collées sur le campus auraient été enlevées par les agents de sécurité.
Article clair, bien illustré et sujet traité avec objectivité et sans agressivité. Le sujet choisi est bien d’actualité