Par Juliette Poireau
Des milliers de participants se sont mobilisés le 27 septembre à Longueuil pour se joindre aux dizaines d’autres marches pour le climat organisées à travers le Québec.
À 11 h 30, les marcheurs du Collège Notre-Dame-De-Lourdes (CNDL) ouvrent le bal. Pancartes à la main et slogans rassembleurs, des centaines d’étudiants manifestent pour l’environnement. « Sauvons la planète, sauvons la planète », crient les jeunes de tout cœur.
Quelques minutes plus tard, c’est au tour du Collège Durocher de se joindre à la marche. C’est alors une marre d’étudiants, de professeurs et de citoyens qui se dessine dans les rues.
Ensemble pour la bonne cause
Il s’agit de la première initiative collaboratrice entre les collèges Notre-Dame-De-Lourdes et Durocher qui sont, le reste du temps, en rivalité mutuelle. Cette alliance fait partie de l’organisation de la marche menée par Clarisse Pelletier, étudiante finissante au Programme d’éducation intermédiaire (PEI) du CNDL. « La force du nombre est plus importante que la rivalité », explique la jeune femme.
Les 2 dirigeants des 2 établissements scolaires sont du même avis. « La cause climatique est un enjeu rassembleur », souligne Isabelle Marcotte, directrice générale du CNDL.
Impliquée au sein du club environnemental de son école, Clarisse soutient que le gouvernement n’en fait pas assez en matière d’environnement. C’est pourquoi elle compte sur les gestes individuels de chacun des citoyens pour ralentir les impacts du réchauffement climatique, comme l’interdiction du plastique à usage unique ou la plus grande utilisation du transport en commun.
Le club d’environnement du CNDL a d’ailleurs banni les assiettes jetables et les bouteilles d’eau en plastique afin de réduire l’empreinte écologique de l’école.
Dans le reportage qui suit, les organisateurs nous expliquent pourquoi ils ont enterré leurs différents pour cette cause.
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