Par Guillaume Cyr

«C’est pas glorieux jouer dans le métro» affirme le directeur des communications de Musimétro,  un organisme qui oriente les musiciens du transport en commun. Des passants peuvent confondre ces mélomanes pour des sans-abris, tandis que d’autres vont leur refiler des contrats et opportunités en dehors des couloirs souterrains. Rencontre avec ces musiciens entre la ligne orange et la ligne bleu.

Lucia Sanchez est musicienne du métro depuis bientôt 3 ans. Elle produit avec sa clarinette des prestations de musique latine et classique. Mais quel avenir peut-on espérer à Lucia et aux instrumentalistes du métro ? Regard sur la visibilité que peut apporter d’être artiste dans le métro.

« J’ai joué dans plusieurs événements grâce au métro », soutient Lucia Sanchez. Elle exprime que plusieurs passants lui ont déjà offerts des fruits et même une montre afin d’exprimer leur appréciation de la musique.

Expériences auprès des passants

Le responsable des communications de Musimétro, Clément courtois, explique que l’OBNL représente une communauté qui facilite la vie des musiciens qui en font partie. Il ajoute toutefois un bémol à cette pratique : « C’est pas glorieux jouer dans le métro […], résume-t-il, il faut plus voir ça comme un don de soi ».

Clément Courtois

Même si parfois il y a quelques moments plus difficiles, selon Clément Courtois, Lucia Sanchez croit de son côté que ces interprètes peuvent avoir plusieurs surprises en jouant dans le métro.  Parfois ces musiciens peuvent rencontrer de nouveaux élèves.

Pour le moment, Lucia Sanchez pourra continuer de faire sa métromane au son de sa clarinette.

Extrait audio de Clément Courtois. (14 secondes)

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