Par Andréane Martin
Les jeunes femmes doivent être mieux informées des répercussions de la contraception hormonale sur leur corps, autant par le personnel médical que par des cours d’éducation sexuelle, soutient Véronique Côté. Adolescente au moment de débuter la prise d’anovulants, cette ancienne utilisatrice de pilules contraceptives estime inacceptable que seule la manière de prendre les comprimés ait été abordée entre elle et le médecin.
Un reportage d’Andréane Martin.
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Des effets secondaires impossibles à déceler
Médecins et infirmières insistent : il ne faut pas endurer des effets secondaires qui minent le quotidien. Le problème, souligne Mme Côté, c’est qu’il est bien difficile de les reconnaître lorsque l’utilisatrice n’en connaît pas l’existence. N’ayant pas été informée correctement des effets indésirables possibles de son moyen de contraception, la jeune femme n’a jamais lié les inconvénients qu’elle subissait avec le médicament.

Une meilleure éducation quant aux effets secondaires permettrait, selon la jeune femme, d’éclairer davantage les utilisatrices dans leur décision. Peu importe l’option contraceptive retenue, toutes devraient pouvoir effectuer leur choix en connaissance de cause.
Si le personnel médical se doit d’être transparent sur le sujet, il en revient également aux jeunes femmes d’avoir le réflexe de poser des questions. Les cours d’éducation sexuelle annoncés pour l’automne prochain par le ministère de l’Éducation constituent une formidable occasion, juge Véronique Côté, de rappeler l’importance de s’impliquer activement dans des décisions qui concerne aussi intimement notre personne.
Extrait d’entrevue avec Véronique Côté, ancienne utilisatrice de pilule contraceptive
Durée : 31 secondes