Par Karine Thellier
Le 27 septembre 2019, les Québécois répondent massivement à l’appel de la jeune environnementaliste suédoise, Greta Thunberg. Une journée historique pour les manifestants réunis pour la planète.
Plus d’un demi-million de manifestants déferlent dans les rues de Montréal. La mobilisation transcende les générations et les clivages sociaux. Habillés en costume cravate ou en t-shirt, venus à vélo ou en poussette, tous cris à tue-tête : « sauvons la planète ».
Optimistes et septiques
Les manifestants ont déserté leurs écoles, collèges, universités, bureaux pour la cause écologique. Il est difficile de résumer toute la fébrilité que chacun ressent. Certains chantent, d’autres crient ou dansent. Pour Dominic Champagne, l’initiateur de « La planète s’invite au parlement » s’attend à ce que le message passe comme il a jamais passé.
Si la majorité est optimiste et se dit écoresponsable, d’autres sont sceptiques. Jean René Dufort d’Infoman confit qu’il n’est pas sûr que quelqu’un soit à 100% objectif. Pour lui, il y a trois à quatre cent mille personnes qui marchent, mais demain tous vont reprendre leurs chars.
Sentiment d’unité
Cette marche éloigne chez les participants le sentiment de solitude et permet de réaliser qu’ils sont des milliers à penser la même chose. Ce sentiment d’unité se fait entendre : « un peuple uni jamais ne sera vaincu ». Une journée historique initiée par le message d’une jeune fille à la longue tresse. La vulnérabilité de Greta Thunberg a galvanisé et réuni le Québec, comme le rapporte Karine Thellier dans le reportage qui suit :
Durée : 1:40