Par Apolline Lesueur
Pour partir en échange en France ou au Québec les étudiants des 2 pays, font face à de lourdes difficultés administratives, pour obtenir leur visa d’étude, et ce, malgré une entente franco-québécoise.
Les gouvernements québécois et français ont signé une entente sur la mobilité étudiante au niveau universitaire. Cet accord a pour objectif de faciliter l’accès à des établissements d’enseignement supérieur et de baisser les tarifs pour promouvoir la coopération entre les deux états. Des témoignages affirment cependant, que l’obtention des visas n’est simple ni dans un sens ni dans l’autre.
De trop longs délais
Les jeunes Français doivent faire deux fois plus de démarches pour venir au Québec. Comme l’explique Pauline Benguigui, étudiante en études internationales à l’Université de Montréal, les français souhaitant étudier dans la province doivent se munir d’un CAQ (certificat d’acception du Québec)et d’un permis d’études). Ces démarches peuvent prendre jusqu’à 3 ans et demi.
Il n’est pas de tout repos de partir découvrir les écoles françaises pour les Québécois non plus. S’ils n’ont pas besoin de plusieurs documents d’immigration, les délais sont également très longs. Et pour ceux qui auraient choisi de partir sur un territoire français d’outre-mer, les obstacles auxquels ils doivent faire face sont plus nombreux encore, puisque le système n’est pas centralisé.
De lourdes dépenses
Les étudiants doivent débourser autour de 300 dollars de frais d’immigration pour venir étudier dans l’une des universités québécoises, alors que les Québécois paient environ 130 dollars, et cela en dehors de leurs frais de scolarité.
Par ailleurs, il y a des différences de tarifs simplement pour les frais d’inscription des étudiants. Une autre étudiante française de l’Université de Montréal s’est aperçue que les prix n’étaient pas les mêmes pour elle et pour les québécois pour s’inscrire à certaines maîtrise, sans parler des frais de scolarité.
Reportage vidéo d’Apolline Lesueur. 2:06 Cliquez ici.
