Il y a 375 ans

Montréal et son port

La Francophonie s’installe

 

Ne me reste que quelques kilomètres

Quai de l’Horloge Crédit photo : Jean-Louis Aubut

Je sens déjà ses effluves parfumés
Clairsemés de fleurs de sel
Comme dans les marais de Camargue
Serein le vent gonfle mes voiles
Me pousse vers un destin cherché convoité
Depuis bien des années
Après avoir laissé le sentier apostrophé de verdure
Le voilà il est là loin d’être las
Il observe la mer
Elle l’étreint dans un bleuté d’azur
Puis il cajole son harem de voiliers
Qui se dandinent comme canetons
Sous le soleil cuisant apaisant
Il savoure
Cirrus élevés en flocons et filaments
Dessinant la finesse du faciès de ce ciel
Éprouvé quelques fois par tempêtes et éclairs
Il est là aimant charmant chatoyant
Il me taquine le coquin
Puis se résigne soudain
Me faisant signe de la main
M’indiquant tout au loin
Que mélodie m’attend
Que Mélanie m’attend…

Jean-Louis Aubut

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